Vous avez des questions ? 

  • Pour beaucoup de bonnes raisons :
    - Les deux années d’ECG permettent d’accéder aux grandes écoles de commerce. Parmi les écoles post-bac, beaucoup ne font pas partie du réseau “grandes écoles”.
    - Toutes les écoles ne se valent pas et il faut être très prudent au moment du choix : quelles sont les formations proposées ? Quels diplômes délivrent-elles (il y a de nombreuses écoles qui délivrent des diplômes qui ne sont pas accrédités par le Ministère de l’Enseignement Supérieur) ? Obtient-on un Bachelor ou un Master ?
    - Pour les écoles qui sont de bon niveau, vous pourrez de toute façon aussi y accéder après vos deux années de classe préparatoire où vous aurez acquis de bonnes méthodes de travail et vous aurez aussi économisé des frais de scolarité qui sont souvent très conséquents.

  • Un bachelor et un master n’ont pas la même durée. Le bachelor est un cursus post-bac court en trois ans, parfois quatre ans. Le master, quant à lui, dure deux ans après une licence. Il s’adresse à des étudiants souhaitant se spécialiser après un premier cycle d’études pour arriver à un bac+5.

  • Voici ce qu’en dit Sylvie Bonnet, présidente de l’UPS :
    ”Nos classes accueillent des bacheliers de bon niveau, mais elles n'ont plus le côté élitiste qui était justement reproché à leur mode de recrutement. Réserver le meilleur taux d'encadrement à quelques bacheliers triés sur le volet ne serait tout simplement pas cohérent. Cette évolution ne nous empêche pas de maintenir un fort niveau d'exigence. Nous attendons de nos étudiants qu'ils se consacrent à leur formation. S'ils le font avec honnêteté, les compétences qu'ils acquièrent dans leurs années préparatoires les accompagneront tout le long de leur cursus et tout le long de leur carrière. C'est sur ce point que pouvons revendiquer l'excellence, sur des méthodes de travail qui ont fait leurs preuves. Un signe qui ne trompe pas : la marque « prépa » fleurit dans le paysage de l'enseignement supérieur, autour des facultés de médecine par exemple, où elle se paie quelquefois cher ! Les classes préparatoires aujourd'hui, c'est la quête d'excellence sans l'élitisme.”

  • C’est une question que les élèves se posent très souvent et qui est assez délicate . Sans apporter une réponse définitive, voilà quelques éléments à considérer :
    - Tout d’abord tous les lycées et tous les professeurs des différentes matières n’évaluent pas de la même façon. La note a son importance mais il faut tenir compte du contexte, des appréciations de vos professeurs etc… C’est d’ailleurs ce que nous faisons au moment d’analyser les dossiers sur Parcoursup.
    - Tout dépend aussi de quelle classe préparatoire on parle. Dans certaines grandes prépas parisiennes la mention très bien sera nécessaire mais non suffisante, mais au niveau national “seulement” 35% des élèves en ECG ont obtenu la mention TB au bac.
    - Il est important d’avoir un niveau correct dans la pluspart des disciplines et quelques points forts. Il faut aussi se dire qu’on est prêt à travailler avec méthode et régularité.
    - Dans tous les cas, vous ne risquez rien à candidater ! Et si vous avez des questions ou des doutes, contactez-nous, on se fera un plaisir de vous aider.

  • Oui, c’est possible. Les modalités de recrutement sont propres à chaque IEP. La méthode la plus classique est de passer le concours en fin de première année qui est ouvert aux terminales et bac+1. Avec un an de travail en prépa, vous serez évidemment beaucoup mieux armés que vos camarades lycéens.

  • L’université fournit d’excellents cursus mais il est parfois difficile pour des étudiants sortant du lycée d’y trouver leur marques. Il faut énormement d’autonomie pour y réussir et s’il est “facile” d’y entrer, le taux d’échec y est aussi malheureusement très élevé : au niveau national seulement 32% des étudiants inscrits en licence en 2017 ont obtenu leur licence 3 ans plus tard. L’encadrement sera aussi plus soutenu en classe préparatoire : classes à effectif raisonnable, interrogations orales, conseil de classe, DS, entretiens individuels, tout cela concourt à “chouchouter” nos étudiants et permet de les mettre dans les meilleures conditions pour réussir leurs concours.
    D’ailleurs au niveau national un étudiant en université a un coût moyen de 10 100 € quand il est de 15 700 € en classe préparatoire aux grandes écoles.